Investir dans les métaux rares

Les valeurs indiquées dans la vidéo ci-dessus sont à titre indicatif, et ne représentent pas de manière exacte les prix et volumes de production actuels.

 

Les métaux de base, tels que le cuivre ou le nickel, ou les métaux précieux tels que l’or ou le platine, sont directement exploités par les sociétés minières et sont de ce fait des produits primaires, tandis que les métaux rares tels que le tellure, le cobalt ou encore le ruthénium sont majoritairement ou exclusivement des sous-produits de la production de métaux primaires. Étant des sous-produits, les métaux de notre univers d’investissement ont une faible élasticité-prix de l’offre.

Le fait que les métaux de notre univers d’investissement soient des sous-produits pourvus d’une faible élasticité prix de l’offre, en conjonction avec l’évolution rapide des besoins industriels, peut donner lieu à des pénuries sévères et à des variations rapides des cours de marché.

Lorsque les propriétés physiques particulières d’un métal rare le rendent essentiel pour une application donnée, il ne peut être remplacé sans d’énormes pertes en termes d’efficience, voir même l’impossibilité complète de produire la technologie en question. Les industriels ne peuvent pas se passer de ces métaux à court terme, ce qui leur confère une faible élasticité-prix de la demande.

Voici trois cas de propriétés physiques exploitées dans les métaux rares. Le ruthénium, par exemple, n’est pas seulement utilisé comme semi-conducteur en microélectronique, mais aussi comme catalyseur dans l’industrie pétrolière, comme agent anti-corrosion dans les disques durs, pour durcir les alliages de titane… et davantage d’applications sont en cours de développement pour ce métal extraordinairement versatile.

Propriétés
semi-conductrices
Propriétés
réfractaires
Propriétés
électrochimiques